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Registre d'inventaire des oeuvres (inventaire général)

L'obligation de tenue d'un inventaire général des œuvres est précisée dans l'Arrêté royal du 31 mars 1846 portant organisation du Musée royal de peinture et de sculpture de Belgique, et repris dans l’Arrêté royal du 2 août 2002 apportant diverses modifications aux dispositions organiques relatives à certains établissements scientifiques de l’État relevant du ministre qui a la Politique scientifique dans ses attributions, art. 3 : « Les missions des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique consistent en […] - la tenue d'un inventaire général dans lequel chaque objet d'art est inscrit avec la mention de la date de son acquisition, de sa provenance et de son prix d'achat. Le numéro d'inventaire est définitif; […] ».

En pratique, cet inventaire se tient depuis 1846 sous forme papier, avec une numérotation d’inventaire continue.
Pour les œuvres entrées au musée avant 1846, les numéros d’inventaire correspondent aux numéros du Catalogue de 1846. Vient d’abord la peinture, les œuvres étant classées alphabétiquement sur les noms d’auteurs par école (flamande, hollandaise et allemande, italienne et espagnole, française, auteurs inconnus) (numéros 1-328) – suivent les « Tableaux anciens » (« tableaux produits avant 1410 et jusqu’à Otto Venius ») attribués (numéros 329-359), puis « dont les noms des auteurs sont inconnus » (numéros 360-419) et finalement les « Tableaux couronnés » aux expositions des Beaux-Arts de Bruxelles (numéros 420-437). Vient ensuite la sculpture (numéros 438-562). Suivent deux suppléments (1. Peinture – numéros 563-576 ; sculpture – numéros 577-580. 2. Peinture – numéros 581-596 ; sculpture – numéros 597-600).

La date d’acquisition n’est complétée systématiquement qu’à partir du numéro 563, soit à partir du premier supplément du catalogue de 1846, qui reprend les acquisitions à partir de 1844.

Les œuvres entrées au musée après 1846 sont inscrites par ordre d’inventaire, correspondant d’assez près à la chronologie des acquisitions. Certains ensembles entrés en une fois dans les collections, tels par exemple la donation de Grez en 1913 (inv. 4060), ou les œuvres du musée Meunier en 1936 (inv. 10000), ont été inscrits sous un numéro d'inventaire unique, avec une numérotation composée (ex: 10000 / 1) pour identifier les œuvres. Cette manière de faire n'a pas été systématique, les pièces d'autres donations importantes (ex. della Faille de Leverghem en 1942) ont été inscrites sous des numéros d'inventaire consécutifs.

Les données inscrites à l’inventaire ont légèrement évolué au cours du temps, mais comprennent toujours : le numéro d'inventaire, le nom de l'auteur, le titre de l'œuvre, sa nature ou son matériau, ses dimensions, la date d'acquisition, le type d'acquisition et le nom du dernier propriétaire avant acquisition par l’Etat ou le Musée, ainsi que, le cas échéant, le prix d’achat.

Des numéros de catalogue ou la mention de la collection (A[ncient]/M[oderne]) y ont été également fréquemment apposées dans les colonnes suivant le numéro d'inventaire. On y trouve aussi, régulièrement, près de la provenance, la référence à la lettre ministérielle approuvant/confirmant l'acquisition. La dernière colonne reprend des annotations de nature variée et de diverses mains et époques; souvent la référence au dossier d'acquisition conservé aux archives, la localisation ou mention d'une mise en dépôt extérieur ou, le cas échéant, la présence d'une date et/ou signature. Certaines mentions peuvent avoir été corrigées ultérieurement (ex: attribution, dimensions).

L'intitulé "Estimation des experts en 1841" présent dans le premier volume fait référence à l'estimation de la valeur des œuvres (estimation contradictoire) réalisée dans le cadre de la préparation de la vente du Musée royal de Tableaux à l'Etat belge par la Ville de Bruxelles (convention du 31 décembre 1842 approuvée par AR du 6 janvier 1843).

Registre des cartes d'études [délivrées pour copie ou reproduction d'oeuvre(s)]

Le registre des cartes d'études délivrées aux copistes a été introduit, comme le système d'enregistrement dit "Agenda" pour la correspondance et les dossiers administratifs des Musées, par Victor Stiénon, nommé Secrétaire par le ministre de l'Intérieur après le rachat du musée par l'Etat belge en 1843.
On y trouve par ordre chronologique d'enregistrement la liste des copistes à qui a été délivrée une carte d'étude - soit l'autorisation, pour une période déterminée variable, de copier une ou plusieurs oeuvres du musée. L'usage du registre a été remplacé à partir de 1903 par un système de fiches, similaire dans son fonctionnement.
Les enregistrements sont numérotés de 1 à 4147, non sans erreurs ou omissions. A ces numéros correspondent les cartes d'études délivrées, et, dans un certain nombre de cas, un dossier comprenant la correspondance ou autres documents en lien avec la demande. Ces numéros ne sont cependant pas significatifs du nombre de copistes ayant travaillé au musée, car un même copiste, s'il demandait une nouvelle carte, pouvait faire l'objet d'un nouvel enregistrement ou voir sa carte précédente prolongée.
Le registre comprend cinq colonnes. Dans la première, on inscrivait le numéro d'enregistrement; dans la deuxième, le nom du copiste, souvent complété par son prénom et son lieu de naissance; puis venaient l'adresse du domicile ou du lieu de séjour à Bruxelles du copiste, la date de délivrance de la carte d'études, et la signature du copiste. On trouve de temps à autres des indications supplémentaires telles par exemple la date de renouvellement de la carte ou le fait que la demande concerne une reproduction photographique.

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