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Des devis sont demandés à Mme veuve P. Buéso ainsi qu’à MM Buéso père et Vergote. Le nettoyage et le pointillage du tableau de De Crayer sont confiés au restaurateur Vergote. La restauration des deux autres tableaux est confiée à Buéso père. Le dossier contient un extrait de presse.

D’après une note de Verlant datée 17 juillet 1922 le tableau aurait figuré trois semaines seulement avant son acquisition à une vente chez Fiévez où il aurait pu être acquis à bien meilleur compte. Il engage les commissaires à mieux suivre les ventes.

Des pourparlers sont engagés avec la famille Camberlyn d’Amougies dès 1920 mais celle-ci, d’une part, ne se résout pas à détacher le tableau de la collection qu’elle entend vendre en bloc, et d’autre part reçoit d’autres offres d’amateurs étrangers. Les parties parviennent à un accord en septembre 1922. En 1923, le prix d’acquisition est prélevé sur les fonds du legs Weber. Le dossier contient deux extraits de presse.

Fierens-Gevaert a aperçu le triptyque chez le restaurateur Buéso.

Il s’agit de documents anciens offerts en don dans les années 1920 « pour les archives du Musée Moderne » par Mr V. De Munten (Louvain). Les pièces les plus anciennes concernent la commande du tableau La conversion de saint Hubert destiné à orner la basilique des Saints-Pierre-et-Paul à Saint-Hubert (province du Luxembourg). Il s’agit d’un objet d’art échu au conseil provincial dans la répartition du fonds spécial pour l’encouragement de la peinture historique et de la sculpture. Le ministre souhaite que le tableau figure à « la prochaine exposition nationale des beaux-arts » soit le salon triennal de 1845 mais le tableau ne sera achevé qu’en 1846. Une pièce datée 19 avril 1845 concerne le système d’allocation d’encouragements aux jeunes gens qui se livrent à l’étude des beaux-arts. Par une lettre du 30 septembre 1846 le ministre commande à Mathieu l’exécution d’un tableau de grande dimension représentant Le Christ au tombeau. Mathieu promet le tableau pour l’exposition nationale de 1848.

A la vente Fonson, le Musée agit pour le compte du Département (comme il a été fait précédemment déjà pour la vente Khnopff). En outre, la commission du Musée exprime le désir de voir l’administration des beaux-arts entrer directement en rapport avec le peintre Signac pour l’acquisition d’une œuvre plus importante.