Dossier intéressant en ce qui concerne la politique d’achat (le ministre ne privilégie pas l’achat d’œuvres de Rubens parce que « le Musée en renferme déjà »), les problèmes budgétaires (demande de crédits spéciaux), les critiques émises à l’encontre de Le Roy et de sa double casquette d’expert et de directeur de la vente, etc. Contient le rapport des experts Le Roy, Héris et Thys. Contient également des informations relatives à la copie de ce tableau en 1902.

Le tableau présenté par Mme Schaeper a pour dimension : 104 x 92 cm. Il a été acquis par l’un de ses ancêtres à Amsterdam en 1871. On le reconnait au Musée comme ayant pu pensait que le tableau fairesait originellement partie, originellement, du tableau Vénus à la grotte de Vulcain (inv. 1372). Après examen, l.e tableau est refusé par la Commission d’art ancien qui ne le croit pas de Rubens (RPV, séance du 03.06.1929). Van Puyvelde de son côté a comparé les mesures : celles du Rubens inv. 1372 concordent avec le tableau de Dresde mais pas avec celles du tableau présenté par Mme Schaeper. Il conclut qu’il s’agit d’une réplique d’après la partie enlevée du tableau de Bruxelles, faite dans l’atelier de Rubens. Le dossier cContient la correspondance échangée, la transcription d’une attestation de W. von Bode datée 20.08.1928, le rapport présenté par L. van Puyvelde à la commission en juin 1929, ainsi que sept 6 anciennes photographies se rapportant à l’œuvre: 1, 2 et 3) détails du tableau de Bruxelles ; 4) tableau du Mauritshuis à La Haye n° 247 ; 5) tableau de Mme Schaeper ; 6) tableau du Musée de Dresde n° 958.

Le dossier renseigne sur le pedigree de notre inv. 1372 car il est dit que le tableau a longtemps appartenu à une ancienne famille anversoise et qu’il a été acquis environ 40 ans plus tôt (soit vers 1810) par Mr [Alexis Quatresols] de la Hante, marchand de tableaux et commissaire-expert du Louvre. A la vente de la collection Legrelle, le tableau est acquis par Mr Patureau. Voir aussi le dossier 590 concernant la vente de la collection Théodore Patureau en 1857 où le Musée fait l’acquisition de notre Rubens inv. 1372.