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Sous-Fonds concernant la copie et la reproduction d'oeuvres d'art aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ("Fonds copistes"))

La pratique de la copie faisait partie, au XIXe siècle, de la formation des artistes, et l'une des fonctions des musées des Beaux-Arts était de leur offrir de bons modèles. Ainsi, plusieurs jours de la semaine étaient à l'origine dédiés aux copistes, le musée n'ouvrant au public que les autres jours. Outre les étudiants, copiaient au musée des artistes confirmés et des copistes professionnels, travaillant sur commande ou vendant ensuite leurs œuvres au public. Le lecteur intéressé trouvera dans la bibliographie des informations détaillées sur le contexte de la copie au 19e et au début du 20e siècle (entre autres, sur les problèmes des faux et l'évolution consécutive du règlement des musées, sur l'évolution de l'enseignement et du statut de la copie).
L'enregistrement systématique des copistes, à qui était délivrée une carte d'étude leur permettant à l'origine d'accéder au musée les jours réservés, commença au musée de Bruxelles en 1843, après le rachat du musée par l'Etat. En pratique, l'on enregistrait les copistes par ordre chronologique, suivant la délivrance de la carte d'étude, d'abord dans un registre, ensuite, à partir de 1903, via un système de fiches. Le cas échéant, la correspondance et les autres documents liés au dossier de demande d'autorisation de copie étaient conservés à part, et regroupés sous le numéro inscrit au registre qui était aussi celui de la carte d'étude.
S'il est possible que le fonds ne soit pas entièrement exhaustif et que la pratique de l'administration n'ait pas toujours été exempte d'erreurs ou d'oublis, ce fonds offre des informations particulièrement intéressantes pour l'histoire de l'art.

Registre des cartes d'études [délivrées pour copie ou reproduction d'oeuvre(s)]

Le registre des cartes d'études délivrées aux copistes a été introduit, comme le système d'enregistrement dit "Agenda" pour la correspondance et les dossiers administratifs des Musées, par Victor Stiénon, nommé Secrétaire par le ministre de l'Intérieur après le rachat du musée par l'Etat belge en 1843.
On y trouve par ordre chronologique d'enregistrement la liste des copistes à qui a été délivrée une carte d'étude - soit l'autorisation, pour une période déterminée variable, de copier une ou plusieurs oeuvres du musée. L'usage du registre a été remplacé à partir de 1903 par un système de fiches, similaire dans son fonctionnement.
Les enregistrements sont numérotés de 1 à 4147, non sans erreurs ou omissions. A ces numéros correspondent les cartes d'études délivrées, et, dans un certain nombre de cas, un dossier comprenant la correspondance ou autres documents en lien avec la demande. Ces numéros ne sont cependant pas significatifs du nombre de copistes ayant travaillé au musée, car un même copiste, s'il demandait une nouvelle carte, pouvait faire l'objet d'un nouvel enregistrement ou voir sa carte précédente prolongée.
Le registre comprend cinq colonnes. Dans la première, on inscrivait le numéro d'enregistrement; dans la deuxième, le nom du copiste, souvent complété par son prénom et son lieu de naissance; puis venaient l'adresse du domicile ou du lieu de séjour à Bruxelles du copiste, la date de délivrance de la carte d'études, et la signature du copiste. On trouve de temps à autres des indications supplémentaires telles par exemple la date de renouvellement de la carte ou le fait que la demande concerne une reproduction photographique.

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