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Archives des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ("Fonds Musée")
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Série (organique) de registres des procès-verbaux des instances collégiales statutaires

Registres des procès-verbaux des organes ou instances de décision des Musées depuis l'origine. Les procès-verbaux couvrent donc les périodes correspondant aux sous-fonds FM I, FM II et FM III, et complètent ces derniers.
Ces documents fournissent un excellent aperçu de l'histoire et de la politique muséale; y sont discutés tous les dossiers liés à la gestion du musée proprement dit (bâtiments, administration, personnel...) et de ses collections. Ils reflètent les relations avec l'Autorité ministérielle, éclairent les nombreuses évolutions des espaces d'exposition, en plein cœur de Bruxelles, souvent liées à d'autres grands chantiers tels celui du Monts-des-Arts), la politique d'acquisition des Musées, ses relations avec le public...
Il est intéressant de noter d'ailleurs que les Musées ne vivent pas en monde clos: les membres des différentes commissions administratives sont souvent des artistes (on peut citer par exemple François-Joseph Navez, Louis Gallait, Jean Portaels, Eugène Verboeckhoven, Emile Wauters, Xavier Mellery, Léon Frédéric, Isidore Opsomer...) ou des personnages de la scène politique et culturelle de l'époque (Charles-Léon Cardon, Henry Carton de Wiart ...).

Dossiers enregistrés dans le système Agenda (en usage entre 1843 et 1940 environ)

Le sous-fonds se compose des archives produites à partir de la cession du Musée à l’État et enregistrées dans le système dit "agenda", basé sur l'enregistrement du courrier (entrant et sortant) dans de grands registres dits "agenda" (systématiquement jusque vers la fin des années 30, sporadiquement ensuite jusque dans les années 40 voire plus tard pour quelques cas). Il s'agit ici de la première organisation systématique des documents produits et reçus par le musée.
Ces documents, associés aux registres des réunions (fonds FM REG RPV), présentent naturellement un grand intérêt pour l'histoire muséale, puisqu'on y retrouve tous les aspects de gestion interne (personnel, budget... - enregistrés en tous cas jusqu'au début du 20e siècle), mais surtout les activités externes des musées: politique d'acquisition (les archives contiennent nombre de propositions, suivies ou non d'une acquisition réelle), gestion et inventaire des collections, aménagement et acquisition de bâtiments, relations avec le public...
L'ensemble est très riche également pour l'histoire des œuvres, ainsi que pour l'histoire de la vie artistique et culturelle de l'époque, et les rapports entre le musée et l’État.
La majorité des dossiers concernent des œuvres (appartenant ou non au musée), mais il faut tenir compte du fait que certains dossiers concernant une même thématique sont regroupés sous un seul numéro (correspondance sans suite de l'année pour les années 1899 à 1940, octroi de salles vacantes ou non à fin d’organisation d’exposition ou manifestations diverses pour les années 1834-1870, 1901-1923, 1936-1948).

Archives antérieures au 01/01/1843 (cession à l'Etat)

Le sous-fonds se compose des archives antérieures au 1er janvier 1843, date de cession du Musée à l’Etat belge, soit les plus anciennes pièces d’archives conservées aux MRBAB. Il est à noter que les documents les plus anciens remontent aux dernières années du XVIIIe siècle et sont donc antérieurs à l’arrêté consulaire du 14 fructidor an IX (1er décembre 1801) dit "" arrêté Chaptal "" marquant la création officielle du Musée de Bruxelles.
Ce sous-fonds contient des documents éclairant l’histoire d’un établissement muséal, mais aussi, par-delà la seule histoire singulière, l’histoire sociale, économique et culturelle de nos contrées. Les rapports Bruxelles-provinces, ou les rapports Bruxelles-Paris et Bruxelles-La Haye à l’époque des régimes français et hollandais, s’en trouvent notamment éclairés. Il en est de même des rapports Etat belge et beaux-arts pour la période 1830-1842. Certes, pour les domaines d’investigations ou de réflexion ci-évoqués, le chercheur ne trouvera dans le sous-fonds I que des traces fragmentaires qu’il lui sera nécessaire de compléter par la consultation d’autres ressources. Mais ce corpus n’en est pas moins précieux à maints égards.
Le sous-fonds I est peu volumineux. Il consiste en un ensemble de documents très divers (correspondance, pièces comptables, etc.), à savoir :

  • des papiers « concernant l’origine du musée » remis en 1836 au peintre Navez suite au décès de Malaise ainé;
  • de la « correspondance pour le service du musée » tenue par les secrétaires Poot (de 1829 à 1834) et F.L. Moreau (de 1834 à 1843) successivement attachés à la commission administrative du musée;
  • des comptes et pièces justificatives comptables détenus par les trésoriers attachés à la commission administrative du musée (B30/407/1 à B30/418/1);
  • des pièces de nature diverses trouvées dans d'autres fonds ou collections des MRBAB (cf. "Historique de la conservation" et "mode de classement").

Musée de l’Ecole centrale (ca. 1798-1803)

Archives des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ("Fonds Musée")

  • BE A4004 FM
  • Fonds
  • 1797-

Le fonds des archives institutionnelles des MRBAB dit 'Fonds Musée' est composé des documents produits ou reçus par l'institution depuis sa création et qui procèdent organiquement de ses activités. Les plus anciens documents conservés remontent à la fin du XVIIIe siècle / début 1800 et sont donc antérieurs à l’arrêté consulaire du 14 fructidor an IX (1er septembre 1801) créant quinze musées départementaux, dont celui de Bruxelles.

Le fonds Musées se compose de plusieurs sous-fonds, qui traduisent d'une part des évolutions organiques de l'institution et/ou du traitement des archives (I-III) et d'autre part des types de documents constituant des séries séparées (IV-X).
On distingue d'abord :
I. les archives antérieures à la cession du Musée à l’État (1er janvier 1843) ;
II. les archives du Musée d’État, dont l'organisation est fondée sur un système d'enregistrement du courrier (entrant et sortant) dans de grands registres dits "agenda" (systématiquement jusque vers la fin des années 30, sporadiquement ensuite jusque dans les années 40 voire plus tard);
III. les archives postérieures, organisées dans des dossiers distincts, liés d'abord uniquement aux œuvres des collections, puis se développant en des séries cohérentes et systématiques surtout à partir de la nouvelle organisation de 1965 qui établit deux départements scientifiques distincts, l'un pour l'Art ancien, l'autre pour l'Art moderne.
Ensuite, les séries :
IV/REG. Registres (inventaire des collections, procès-verbaux des organes de décision, enregistrement des demandes de copie d’œuvres) correspondant aux sous-fonds I, II et III,
V à XI. Collections de documents et objets : affiches, plans, cartes postales, photos, extraits de presse, archives audio-visuelles, objets.

Attention: les dossiers d’œuvre (dossiers documentaires individuels des œuvres d’art appartenant aux collections des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique) font partie des archives institutionnelles mais demeurent conservés dans les départements de la conservation, qui en gèrent également l'accès.

Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (MRBAB)

Sous-Fonds concernant la copie et la reproduction d'oeuvres d'art aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ("Fonds copistes"))

La pratique de la copie faisait partie, au XIXe siècle, de la formation des artistes, et l'une des fonctions des musées des Beaux-Arts était de leur offrir de bons modèles. Ainsi, plusieurs jours de la semaine étaient à l'origine dédiés aux copistes, le musée n'ouvrant au public que les autres jours. Outre les étudiants, copiaient au musée des artistes confirmés et des copistes professionnels, travaillant sur commande ou vendant ensuite leurs œuvres au public. Le lecteur intéressé trouvera dans la bibliographie des informations détaillées sur le contexte de la copie au 19e et au début du 20e siècle (entre autres, sur les problèmes des faux et l'évolution consécutive du règlement des musées, sur l'évolution de l'enseignement et du statut de la copie).
L'enregistrement systématique des copistes, à qui était délivrée une carte d'étude leur permettant à l'origine d'accéder au musée les jours réservés, commença au musée de Bruxelles en 1843, après le rachat du musée par l'Etat. En pratique, l'on enregistrait les copistes par ordre chronologique, suivant la délivrance de la carte d'étude, d'abord dans un registre, ensuite, à partir de 1903, via un système de fiches. Le cas échéant, la correspondance et les autres documents liés au dossier de demande d'autorisation de copie étaient conservés à part, et regroupés sous le numéro inscrit au registre qui était aussi celui de la carte d'étude.
S'il est possible que le fonds ne soit pas entièrement exhaustif et que la pratique de l'administration n'ait pas toujours été exempte d'erreurs ou d'oublis, ce fonds offre des informations particulièrement intéressantes pour l'histoire de l'art.

Registre des cartes d'études [délivrées pour copie ou reproduction d'oeuvre(s)]

Le registre des cartes d'études délivrées aux copistes a été introduit, comme le système d'enregistrement dit "Agenda" pour la correspondance et les dossiers administratifs des Musées, par Victor Stiénon, nommé Secrétaire par le ministre de l'Intérieur après le rachat du musée par l'Etat belge en 1843.
On y trouve par ordre chronologique d'enregistrement la liste des copistes à qui a été délivrée une carte d'étude - soit l'autorisation, pour une période déterminée variable, de copier une ou plusieurs oeuvres du musée. L'usage du registre a été remplacé à partir de 1903 par un système de fiches, similaire dans son fonctionnement.
Les enregistrements sont numérotés de 1 à 4147, non sans erreurs ou omissions. A ces numéros correspondent les cartes d'études délivrées, et, dans un certain nombre de cas, un dossier comprenant la correspondance ou autres documents en lien avec la demande. Ces numéros ne sont cependant pas significatifs du nombre de copistes ayant travaillé au musée, car un même copiste, s'il demandait une nouvelle carte, pouvait faire l'objet d'un nouvel enregistrement ou voir sa carte précédente prolongée.
Le registre comprend cinq colonnes. Dans la première, on inscrivait le numéro d'enregistrement; dans la deuxième, le nom du copiste, souvent complété par son prénom et son lieu de naissance; puis venaient l'adresse du domicile ou du lieu de séjour à Bruxelles du copiste, la date de délivrance de la carte d'études, et la signature du copiste. On trouve de temps à autres des indications supplémentaires telles par exemple la date de renouvellement de la carte ou le fait que la demande concerne une reproduction photographique.

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