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Dossier concernant un tableau de Frans Floris représentant La rencontre de David et Abigaël (inv. PO4 ? ou inv. 93 ?), offert en vente par le major Dardenne (Bruxelles). — Sans suite.

Le cédant s’adresse aux « membres de la 3e section, Galerie des tableaux ». Le document porte une annotation en marge « répondre qu’il n’y a pas lieu de délibérer ».

Dossier concernant un tableau de Largillière, Portrait de Louis XIV en pied dans la galerie de Versailles entouré d’une partie de sa famille, offert en vente par Mme Huper née Josset de Saint Julien. — Sans suite apparente.

Le tableau est exposé publiquement pour plusieurs semaines à Boulogne-sur-Mer. Le dossier contient un imprimé publicitaire pour cette exposition. Mme Huper a hérité le tableau de l’un de ses oncles, Mr Mirebeeck.

Dossier concernant un tableau attribué à Rubens représentant Erectonius [Erichthonios] dans la corbeille découvert par Aglaure et ses sœurs, offert en vente par Mr G. Goesemans (Uccle). — Offre refusée.

Le dossier contient la copie d’un billet signé J.B. Noter, daté 17.04.1837, présenté par le cédant comme attestant de l’authenticité du tableau. Le billet nomme les anciens possesseurs du tableau.

Dossier relatif aux œuvres modernes acquises par le gouvernement aux salons d’Anvers, de Bruges et de Bruxelles et qui ont été déposées – pour certaines temporairement — au Musée de Bruxelles.

Au salon d’Anvers de 1837, le gouvernement achète 11 tableaux et une sculpture. Le tout est envoyé en novembre 1837 au Musée de Bruxelles : Coucher de lune de Verreyt (non identifié), Sujet tiré des Aventures du dernier des Abencerages de Fany Geefs (retiré en mars 1838 ?), Deipara Virgo, buste en marbre par Geerts (inv. 449), Intérieur de l'église Saint-Jacques à Anvers de H. Sebron (inv. 1068, mis en dépôt en novembre 1838 au min de la Guerre, repris en 1945 pour mises en dépôt salle de la commune), Horde de cerfs de François De Marneffe (non identifié), Riche et pauvre de Henri Leys (inv. 2102), Vue des environs de Bruxelles par Henri Van Assche (?), Etude de mer / Marine par Gudin (inv. 1067, mis en dépôt en novembre 1838 au min de la Guerre), Femmes italiennes en conversation à la fontaine de Bruls (inv. 1719), Naufrage sur les côtes d'Afrique par E. Le Poittevin (inv. 290), Fleurs par Mlle de Steenhault (non identifié), Vue des environs de Namur de Marinus (non identifié). Un mois plus tard ce sont les achats fait au salon de Bruges qui sont dirigés « provisoirement » vers le Musée de Bruxelles : Sac d'une église par Ruyten (mis en dépôt en novembre 1838 au ministère de la Guerre), un tableau d’Ange De Raets. Coucher de lune de Verreyt et Riche et pauvre d’Henri Leys (inv. 2102) sont rapidement, dès janvier 1838, mis en dépôt à l’hôtel du ministre de l’Intérieur. Autres Œuvres mentionnées : un Paysage de Jean-Baptiste De Jonghe (inv. 422 ?), Le pape Sixte-Quint de Philippe Van Brée (inv. 202), un tableau de Mathieu représentant Marie de Bourgogne tombant de cheval à la chasse (inv. 133 acquis au salon de Bruxelles de 1836 en échange du Déluge restitué à son auteur), L'exécution du comte d'Egmont de Kremer (acquis au salon de Bruxelles de 1836 mis en dépôt en novembre 1838 au min. de la Guerre), Philippe II par Mlle Kindt (mis en dépôt en novembre 1838 au ministère de la Guerre), Rebecca à la fontaine par Verschaeren (inv. 1066, mis en dépôt en novembre 1838 au ministère de la Guerre). En novembre 1838, la commission se plaint auprès du ministre de ce que les fréquents dépôts et retraits d'œuvres appartenant au gouvernement occasionnent des dépenses pour l’administration du Musée.

Dossier concernant une suite de dix tableaux représentant des Sujets tirés de la vie de saint Benoît attribués à Philippe de Champaigne (inv. 26 à 35) appartenant au gouvernement et placés au Musée en 1838.

En 1901, Lambert de Rothschild et le baron de Pontalba (Paris) demandent des renseignements sur la provenance des dix tableaux avant qu’ils n’entrent au Musée. C’est le beau-père du baron de Pontalba, Mr B. Vernois (Paris), ou le père de celui-ci, qui aurait vendu les 10 tableaux entre 1825 et 1840 et donné les nombreux autres au baron de Pontalba. Le baron de Pontalba demande de qui Mr Vernois aurait pu tenir les tableaux. L’archéologue Salomon Reinach, conservateur adjoint du Musée de St-Germain, s’intéresse lui aussi à ces tableaux. Le musée répond que les archives n’apportent aucun éclairage car les tableaux appartenaient déjà au gouvernement lorsqu’ils furent transférés au musée le 30 août 1838.

Dossier relatif aux Portraits des Archiducs Albert et Isabelle par Rubens (inv. 167 et 168), offerts en vente par le marchands Héris, et à l’envoi au Musée en 1901 de la gravure de L. Lenain exécutée d’après le Portrait de l’Archiduchesse Isabelle.

Héris écrit : « ces beaux tableaux sont des monuments de notre histoire, ce sont des trophées que le barbarisme a fait disparaître de leur sainte destination ». Héris a déjà proposé les tableaux au Roi.

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